La Ville d’Andenne a le devoir de communiquer.
Nous n’avons pas l’habitude de nous immiscer dans la gestion des clubs sportifs.
Depuis toujours, nous avons une relation de confiance avec le monde associatif.
L’ancienne direction de l’asbl matricule 307 a décidé de céder les clés du club fin 2023 à trois personnes, une vivant au Brésil, un Andennais et le Président dans la région parisienne.
Depuis, rien ne va plus.
1°) Avec effarement, nous avons constaté que des incidents à répétition sont survenus lors de compétitions. La presse y a fait écho.
Alors que le football doit être le vecteur du respect de l’autre, de l’arbitre, des supporters et de ses adversaires, le club andennais, pour son équipe première en tout cas, a acquis une réputation négative dépassant les frontières d’Andenne.
Nous désapprouvons ces comportements.
2°) Le club de football organisait annuellement une brocante. Tout était fait par l’ancienne équipe dans les règles et dans le respect de la procédure.
En 2024, le nouveau dirigeant du club a introduit tardivement une demande d’organisation. Celle-ci n’a pas été acceptée sur base des rapports négatifs reçus.
Nous avons appris que le club géré par la direction actuelle avait perçu des droits de place. Certains ont été remboursés et d’autres pas.
La Ville est étrangère à cette opération.
Nous ne pouvons qu’inviter les personnes lésées à aller déposer plainte auprès de la Zone de Police des Arches dans la mesure où elles n’auraient pas été remboursées de leur droit de place.
3°) Avec stupéfaction, nous avons appris que l’actuel Président et son frère feraient circuler une pétition accusant les autorités communales de racisme.
En aucun cas, au niveau du Conseil communal et des autorités andennaises, il n’y a jamais eu le moindre soupçon de racisme.
Nous n’acceptons pas de découvrir que le Président du club, pour son équipe première, a fait venir des joueurs de France qui émargeaient à la sécurité sociale française, c’est-à-dire l’équivalent du CPAS chez nous. Or, ces joueurs seraient rémunérés par le club d’Andenne.
Ce serait une fraude sociale.
Nous devons aussi constater que les joueurs de l’équipe première rémunérés ne seraient pas déclarés au SPF Finances, ni à l’ONSS. Il y aurait donc une fraude sociale commise par les actuels dirigeants du club. Ce dernier, selon certains témoignages, n’aurait pas de comptabilité régulière.
En conséquence, nous avons décidé de déposer plainte fin juin contre l’actuelle direction devant un juge d’instruction.
4°) Plus grave : la direction actuelle a transmis deux mails intimidants appelant à l’insurrection et à la haine raciale à Andenne en signalant qu’il ne faudrait pas s’étonner que des faits de violence urbaine soient commis à Andenne, y compris à l’égard des biens de certaines personnes ainsi qu’à l’égard d’élus.
Jamais, nous n’avons vu un club être confisqué au niveau de sa direction par des personnes si mal intentionnées.
5°) Faits graves à nouveau : ce mercredi 5 juin 2024, de nombreux témoins ont été stupéfaits des menaces physiques proférées à l’égard de jeunes et des propos tout simplement orduriers ont été exprimés devant le public présent au Stade Pappa.
Ces propos méprisants étaient destinés aux Andennais et, en particulier, dénigrants envers les femmes.
Ce comportement déviant n’a pas sa place à Andenne.
6°) La Ville d’Andenne prendra toutes les mesures nécessaires pour mettre fin à cette situation.
Nous avons également décidé d’avertir outre une plainte devant un juge d’instruction, le Parquet financier de Namur, la Sûreté de l’Etat et l’OCAM devant le comportement des actuels dirigeants de ce club.
Il est clair que pour l’autorité communale, ces dirigeants n’ont plus leur place dans une structure communale et dans une Ville où le respect réciproque entre tous est la règle.
Nous avons toujours pris nos responsabilités et nous continuerons à le faire.
7°) Il est scandaleux que nos enfants aient été pris en otage par des individus sans scrupule. Nous veillerons bien entendu à assurer avec des gens sérieux l’avenir du club sportif de nos jeunes.
A Andenne, les mafias n’ont pas droit de cité.
Le Collège communal